Le Japon participera à nouveau à la Coupe du Monde, et si beaucoup ont en souvenir la tristesse de leur dernière rencontre face aux Diables Rouges de l’adjoint Thierry Henry, nul doute que leur dernière arme fatale pourrait changer la donne.
Un Joyau de la Castilla
Ao Ashi, Olive et Tom, Blue Lock, Giant Killing, tout ces mangas de foot ont un point commun, celui d’avoir pour ambition finale de voir le football japonais s’imposer comme une valeur sûre dans le monde. Et visiblement Takefusa Kubo devrait être le joueur capable de les emmener jusqu’à ce point culminant, le jeune homme formé à Kawasaki, avant de continuer son parcours junior à Barcelone et Tokyo, a finalement achevé sa formation chez le rival madrilène. Il enchaîne les prêts en Espagne, se fait un nom par de belles performances en Liga avec notamment Majorque, Villarreal, et Getafe avant de finalement signer définitivement du côté de la Real Sociedad pour 6,5 millions.
L’Esquive du Blue Samurai
Pour avoir réussi à taper dans l’œil du FC Barcelone et du Real Madrid, Takefusa Kubo a dû briller fort dès ses plus jeunes classes, et évidement il a montré de belles choses. Il faut savoir qu’à chaque génération, le Japon a toujours réussi à produire un meneur de jeu d’exception, Keisuke Honda a fait de belles prestations sous le maillot du Milan AC, tandis que Shinji Kagawa a fait les beaux jours du grand Borussia Dortmund. Le digne descendant de ces deux grands numéros 10 semble être Takefusa Kubo, et même s’il ne présente pas des caractéristiques communes aux deux précédents, il a des atouts différents et impressionnants à voir.
Le Ben Arfa japonais
Une capacité d’élimination en 1 vs 1, un joueur capable de se tracer un chemin au milieu d’une forêt de jambe, une technique impressionnante, Kubo a tout d’un Ben Arfa du pays du soleil levant. Alors certes, ses statistiques ne cassent pas trois pattes à un canard (moins de 10 buts et 10 passes décisives dans chacun de ses prêts, même en 70 matchs avec Majorque), mais il ne lui manque que la finition, ou le regard vers le partenaire à la fin d’une action pour gonfler ses chiffres. Au vu de son début de saison avec la Real Sociedad, il semble bien parti pour réaliser son potentiel, avec une équipe qui semble avoir de vraies ambitions européennes, il va enfin franchir un palier qui lui était encore inaccessible avec Majorque et Getafe. L’étape décisif pour sa carrière ou un flop monumental à venir comme l’a été Hatem Ben Arfa avant lui, les cartes sont entre ses mains, et il ne faut pas oublier qu’il n’a encore que… 21 ans.
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