On se rapproche lentement mais sûrement de la soirée de Noël et il est temps de s’offrir quelques chocolats comme on le mérite. Passements de jambes et dribbles en pagaille, aujourd’hui les douceurs sont signées Karim Aït-Fana.
On entre dans le vif du sujet, le dernier rush du calendrier, et c’est le moment de passer en revue les dernières stars de ce calendrier, pour le coup on vous avait déjà parlé de la génération dorée de Montpellier avec le cas de Garry Bocaly, mais il n’était pas seul acteur lors de ce sacre, loin de là. Si le latéral droit gérait la défense, l’attaque était dynamitée par de sacrés artisans, on compte Olivier Giroud, Younès Belhanda, mais aussi l’intenable Karim Aït-Fana.
Dans Football Manager
Pour évaluer ses stats, nous avons repris les stats de Football Manager 2011, c’est à dire en 2010, un an avant le sacre montpelliérain. L’international marocain qui a fait toutes ses classes jeunes en Equipe de France était alors côté à 3,5 millions, un montant bien au delà des 0 euro qu’il vaut actuellement étant donné qu’il a pris sa retraite. Pour ce qui est de ses caractéristiques, un 14 en contrôle de balle ainsi qu’en vitesse, endurance, détermination et appels de balle, 16 en dribbles, 16 en technique et en agilité, son 15 en qualité physique et le 17 en accélération faisaient de lui un ailier des plus complets à seulement 25 ans.
Et dans la réalité
Ayant fait ses classes à Châteauroux et à Montpellier, le jeune ailier avait tout pour réussir. Un profil de dynamiteur qui met du rythme dans la rencontre, il a apporté une grosse pierre à la performance des Pailladins apportant la créativité dans beaucoup de matchs. Mais deux blessures successives en 2011 et en 2012 (rupture des croisés) l’empêche de poursuivre sa progression, il met beaucoup de temps à se remettre de ses blessures et décide de poursuivre sa carrière du côté de Nîmes. 24 matchs avec les Crocos ne lui permettent pas de continuer l’aventure, une pige du côté de Marseille Consolat puis il part du côté du Wydad au Maroc sans parvenir non plus à s’imposer et devient finalement arbitre à l’âge de 31 ans. Une suite de carrière pas vraiment à la hauteur de celui qui brillait par sa justesse technique en Ligue 1…
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